M’Bahiakro
Une mutuelle des agents de santé mise sur pied par le maire
Les agents de santé du département de M’Bahiakro ont maintenant un cadre d’échanges et de concertations pour apporter leur soutien au développement sanitaire de leur région. Une mutuelle de ces agents de santé a été mise en place et est dirigée par Kouamé Kouakou Maurice, professeur à la faculté de médecine de Cocody (Abidjan). Cette information a été donnée par Docteur Kouakou Atchelaud Faustin Lewis, maire de la commune de M’Bahiakro et pharmacien de profession. C’était le 17 Septembre, lors de la présentation de cette structure de développement. Il a précisé que: » cette mutuelle regroupe tous les médecins, pharmaciens, infirmiers et infirmières, sages-femmes, en somme tous ceux qui travaillent dans le domaine de la santé et qui sont originaires de M’Bahiakro ». Et de continuer pour dire: « Vous pouvez vous imaginez qu’aujourd’hui nous avons trouvé plus de 30 médecins originaires de M’Bahiakro, plus de 27 pharmaciens également de ce département et cela, grâce à cette mutuelle, qui les années à venir, se fera fort d’aider efficacement notre hôpital et nos différents centres de santé sur l’ensemble du département de M’Bahiakro ». A ce jour, selon le professeur Kouamé Kouakou Maurice, président de cette mutuelle, une trentaine de personnes travaillant dans le domaine de la santé ont accepté de suivre ce mouvement, pour apporter un plus à la santé de leur région. Fier d’avoir pris cette initiative de regrouper tous ses frères et soeurs du domaine de la santé, pour soutenir leurs parents, Docteur Kouakou Atchelaud veut également favoriser l’union des cadres de sa localité. « jusque-là nous n’avons pas encore réussi à créer cette union sacrée des enfants de M’Bahiakro. Faire en sorte que tous les enfants de M’Bahiakro dans leur grande majorité, dans toutes les composantes possibles, puissent se mettre ensemble pour regarder dans la même direction et construire le développement de M’Bahiakro. Nous voulons vraiment que les enfants de M’bahiakro soient unis », faisait-il remarquer. Et d’émettre un souhait: « Nous sommes persuadés que si cette union se fait, M’Bahiakro se développera sans l’aide de qui que ce soit ».
E. Pisani
