Élections municipales à Bocanda/Docteur Kouame Kouakou Lacina (Candidat Pdci Rda) « Mon bilan plaide pour ma réélection »

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Élections municipales à Bocanda
Kouamé Kouakou Lacina ( Candidat Pdci Rda)
« Mon bilan plaide pour ma réélection »
Quel bilan pouvez vous faire de vos 5 ans passés à la tête de la mairie de Bocanda?
Nous sommes arrivés à la tête de la mairie en Avril 2013. Nous venons de passer 5 ans. Quand nous arrivons, il y’avait un problème d’eau et la population souffrait. Il y’avait une pénurie d’eau. Nous avons fait des dossiers et des concours nous sont parvenus à travers l’Onep au niveau de l’Etat, pour renforcer la capacité de production. Les vieux souvenirs de pénurie d’eau sont derrière nous. Mais, comme vous savez, il y’a l’accroissement démographique et comme la ville s’est accrue en population, la demande est de plus en plus forte. Mais, nous sommes en train de faire mains et pieds, pour que le système de production et de distribution d’eau soit plus efficace à Bocanda. Dans ce même ordre d’idée, nous avons construit un château d’eau avec le concours de l’Onep, à Assale Baoulekro, localité située à 9 km de Bocanda. Au niveau de la sécurité, quand nous arrivons, la brigade de gendarmerie n’avait pas de clôture. Nous avons fait mains et pieds, pour faire cette clôture.
Le problème des infrastructures économiques se pose avec acuité à Bocanda?
Effectivement, mais nous nous sommes attaqué aux infrastructures économiques. Les rues de Bocanda, lorsque nous arrivons étaient impraticables et les immondices un peu partout. Chaque année, nous reprofillons les routes comme nous l’avons promis. Et si des routes sont dégradées, ce n’est pas le fait de la mairie et l’absence de travail. Cela est dû à l’érosion. Ces routes ont besoin d’un reprofilage lourd dans tous les quartiers. Il y’avait un système de canniveau dans les années 70-80, que l’érosion a tout enlevé. Il faut aujourd’hui, un système de drainage et nous avons besoin de moyens que notre budget ne peut boucler. Dans ce sens, nous nous tournons vers l’Etat, car le reprofilage léger que nous faisons chaque année est insuffisant. Mais, l’on peut tirer une satisfaction, car lorsque nous arrivons, il n’y avait pas de rue. Au niveau économique, nous avons mis sur pied un office de développement économique et social de Bocanda, qui met en place le mécanisme de financement des activités commerciales des personnes vulnérables. Cette structure travaille avec les populations avec le soutien du Pnud. Tous les villages de la commune bénéficient de ce projet. Plus de 200 commerçants en ont également bénéficié, car le Pnud a mis 40 millions de F Cfa dans une micro finance pour cela. Une partie permet de soutenir les projets communautaires et une partie sert au mécanisme de micro financement. Les gens viennent faire des prêts et cela marche bien, car les gens remboursent. Cette structure permet aujourd’hui de pouvoir accompagner le développement social. Je félicite tous ceux qui favorisent son fonctionnement. Je peux me féliciter en tant que maire, d’avoir mis en place ce système. Il y’a une multitude de demandes de prêts qui sont en attente, et qui sont soumis à une commission qui les valide. Les fonds sont logés à la Cnce.
Et au niveau de l’éducation et de la santé?
Au niveau de l’éducation, nous avons construit des écoles et des logements de maîtres et renforcé les capacités des instituteurs. Nous avons fournis des équipements et des tables bancs. Tous les efforts ont été satisfaisants. En ce qui concerne la santé, chaque année nous renforçons les capacités de l’hôpital général de Bocanda. Et chaque fois que nous sommes sollicité, nous faisons en sorte de soutenir le domaine de la santé.
Avez vous posé d’autres actions?
Oui, par exemple, au plan social, nous apportons une aide à la jeunesse, aux personnes handicapées et soutenons des activités sociales. Comme exemple, plus de 150 familles en détresse ont été sélectionnées, pour recevoir du riz. Au niveau de la religion, nous avons réhabilité la mosquée. Nous prenons au sérieux le volet spirituel, car toutes les communautés religieuses bénéficient de notre soutien. Au plan culturel, nous avons construit une bibliothèque municipale et renforcé les capacités de la radio, avec un équipement neuf. Nous travaillons pour que la radio atteigne plus de 30 km. Nous avons donc mis à la disposition des élèves et des enseignants, une bibliothèque, pour qu’ils soient bien formés. Il ne faut pas oublier qu’au niveau de l’électricité, nous avons renforcé la capacité électrique de la ville. Et nous faisons des lotissements de 1000 lots, car la ville doit s’etendre.
Un appel aux populations?
Nous leur disons que nous sommes à leur écoute. Et que nous nous battrons pour améliorer leurs conditions de vie. Nous pensons que notre bilan plaide pour notre réélection.
Propos recueillis par
E. Pisani

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